L'hormone de croissance (GH), également connue sous sa forme pharmaceutique sous le nom de Somatropine, est une hormone peptidique naturelle essentielle à la croissance, à la reproduction cellulaire et à la régénération. Cependant, ses puissantes propriétés anabolisantes en ont longtemps fait un outil tentant, bien qu'illicite, pour les athlètes cherchant à obtenir un avantage concurrentiel. Le défi de la détection du dopage à la GH présente un dilemme persistant pour les autorités antidopage du monde entier.
L'une des principales raisons de la popularité de la GH parmi ceux qui se dopent réside dans ses propriétés pharmacocinétiques. Des études ont révélé que la GH circulante a une demi-vie remarquablement courte, généralement d'environ 20 minutes. Cette élimination rapide de la circulation sanguine la rend notoirement difficile à détecter dans les tests de dépistage de drogues standard si elle n'est pas administrée très près du moment du test.
De plus, la recherche a mis en évidence la fenêtre étroite dans laquelle la GH synthétique peut être détectée. Plus précisément, on observe que les concentrations de GH reviennent à leurs niveaux de base naturels dans les $8-16$ heures après une injection intramusculaire et $11-20$ heures après une injection sous-cutanée. Cette courte fenêtre de détection permet aux personnes utilisant la GH de programmer leurs administrations de manière stratégique, ce qui rend très difficile pour les contrôles antidopage conventionnels de les attraper.
Le texte farsi dans l'extrait fourni indique explicitement que cette combinaison d'une "faible demi-vie et de la difficulté à être traçable dans les tests de dopage de routine" est précisément la raison pour laquelle la Somatropine est devenue "l'un des médicaments les plus populaires pour le dopage".
La bataille en cours contre le dopage à la GH souligne la nécessité de méthodes de détection sophistiquées et en constante évolution. Alors que les athlètes repoussent les limites de la performance, les agences antidopage doivent innover pour garantir le fair-play, en naviguant dans les complexités de substances comme l'hormone de croissance qui sont à la fois naturellement présentes dans le corps et rapidement éliminées lorsqu'elles sont introduites de manière exogène.
La section intitulée "Hormone de croissance et exercice" fait allusion à la relation complexe entre la production endogène de GH et l'activité physique, ce qui complique encore la distinction entre les réponses physiologiques naturelles et l'amélioration illicite. Ce domaine reste une frontière cruciale dans la science du sport et la recherche antidopage.

